Pomponette, la petite nouvelle des Halles !

Sur son étal, Delphine Marcon a choisi de mettre en avant le fait maison avec une cuisine de comptoir. « Tous les jours, je cuisine ici des entrées, des plats et des desserts », explique cette professionnelle de la restauration. Comme Obélix, elle est tombée dans la marmite dès son plus jeune âge. Son papa, natif du Cailar a dû monter à la Capitale pour son service militaire. Il y est resté ensuite pour sa carrière professionnelle. Lui qui a débuté aux Halles à Paris a également tenu et ouvert des restaurants. Là-bas, il s’est fait une notoriété avec son côté du Sud, fidèle à ses traditions. « On le surnommait Le Camarguais ! rigole Delphine, on peut dire que je suis née dans une arrière cuisine de restaurant ! J’ai toujours connu la cuisine ! ». Elle aussi en a fait son métier. Á Paris, dans le service puis dans la direction de restaurant. « J’ai travaillé dans des étoilés, j’ai même collaboré avec Cyril Lignac ! ».

Puis il y a quelques années, elle a fait le chemin inverse de son père et est redescendue vers le Sud. Même s’il y avait toujours une attache au Cailar où vit une partie de sa famille, elle a posé ses valises avec son mari et son fils aîné à Arles où ils ont ouvert leur propre restaurant. Puis, comme beaucoup de secteur d’activités touchés par la crise du Covid, la restauration a peiné. « J’ai compris ce que j’avais manqué dans ma vie de famille. Même si je ne regrette rien de mes expériences professionnelles, découvrir les premières fois de votre fils par votre nounou, c’est un peu frustrant », avoue-t-elle. Alors quand le petit dernier de la famille est arrivé il y a un an et demi, l’envie de travailler dans la restauration, le contact avec le public étaient toujours présents mais avec la volonté d’avoir une qualité de vie de famille.

En février dernier, sa famille implantée également du côté de Marsillargues et Lunel la pousse à venir voir la petite cité pescalune. Au cœur des travaux de Métamorph’Ose, Delphine se balade en ville, visite les commerces. « Clairement, ce sont les commerçants installés à Lunel qui m’ont donné l’envie de venir ! ». Des petits « nouveaux » de la rue de la Libération et du cours Péri aux bien établis depuis des années, chacun a su partager son amour de Lunel. « De plus, je savais qu’un emplacement allait se libérer aux Halles, explique Delphine. Et les Halles de Lunel, avec le passé historique d’une belle bâtisse érigée sur un presbytère… ça plait à ma grand-mère qui est très pieuse. Et mon papa a débuté aux Halles, donc c’est un signe que je ne pouvais pas ignorer ! ».

Pomponette, c’est la pompe à huile. Une référence à la foccacia, la spécialité de Delphine qu’elle décline en sandwich. En plus d’une restauration rapide de qualité que l’on peut manger sur place ou à emporter, Pomponette propose des jus de fruits frais pressés à la demande, de la citronnade maison, un peu d’épicerie fine tendance Italie. Après quelques semaines d’ouverture, ce nouveau comptoir des halles compte déjà des habitués. Et bientôt Delphine va développer des menus à la semaine et bien d’autres surprises gourmandes bien sûr !

Pomponette
79 cours Gabriel Péri – 34 400 Lunel
Tel : 06 63 79 72 18
Ouvert du mardi au dimanche – 8h à 14h