Sur la Route des Bioùs, Dorian & Milan font escale à Lunel

La Fé di Bioù, ils connaissent, ils l’ont même choisi pour la vivre en tant que raseteurs, saisons après saison, course après course, taureau après taureau. Aujourd’hui, au creux de la saison tauromachique, ils se sont lancés dans une autre course. Celle-ci se déroule à vélo pendant 20 jours pour aller à la rencontre de l’histoire de la bouvine, de ses hommes et de ses femmes à travers les Bioùs d’Or.

Ce mardi 16 janvier, c’est à Lunel que Dorian Friakh et Milan Boukartah se sont arrêtés. Ils ne pouvaient pas ne pas faire cette escale : la Ville de Lunel et ses arènes sont emblématiques de l’histoire de la course camarguaise. On dit d’ailleurs de Lunel qu’elle est « Reine de la course libre ». On associe à Lunel de grands noms de la Bouvine : Francis San Juan, Patrick Castro et aussi la manade Rébuffat, celle qui fût pendant des décennies la manade de Lunel. Elle l’est encore aujourd’hui dans les coeurs et dans les mémoires. Avec Pascalet, un des taureaux marquant de la manade à la devise rouge et noir qui a été sacré Bioù d’Or en 1980. 

Dans un premier temps, nos jeunes raseteurs-cyclistes se sont arrêtés à l’Hournède où ils étaient attendus par Laurent Grasset, Adjoint au sport de la Ville, Danny & Inès Rébuffat et Claude Chabballier. C’est devant la stèle des Rébuffat que anecdotes et histoires ont fusés, replongeant Dorian et Milan dans cette légende. Puis, ces derniers ont repris la route de Lunel, passé devant la statue de Pascalet avant de se rendre aux arènes pour un entraînement. Ils étaient soutenus par leurs pairs Katif et Allouani, présents aux côtés d’Hadrien Poujol. 

En effet, si ce périple est un voyage à la fois initiatique, entre pèlerinage et retour dans le passé, Milan et Dorian n’en oublient pas pour autant leur préparation physique pour la prochaine temporada qui s’annonce. Si le vélo qui les conduit tous les jours de manade en manade sur la route des Bioùs d’Or est une bonne préparation physique, ils continuent à s’entraîner. Ils sont surtout impatient de reprendre la compétition et de fouler le sable des arènes. En attendant bonne route à eux deux !