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Le musée Médard met à l’honneur Jean Hugo

Avec Montpellier et Sète, la Ville de Lunel consacre une exposition à Jean Hugo

Artiste humble et singulier, Jean Hugo a marqué de son empreinte la scène artistique pendant quatre décennies.

Homme discret aux multiples talents, Jean Hugo gagne pourtant à être connu et reconnu. Déjà la Ville de Lunel lui avait consacré de belles expositions au musée Médard. Mais en cette année 2024 qui marque les 40 ans de sa disparition, l’artiste lunellois sera mis à l’honneur cet été par un très joli triptyque d’expositions : l’une au musée Paul Valéry de Sète, la seconde au musée Fabre de Montpellier et la dernière à Lunel, sa ville.

De Jean Hugo, personne ne peut ignorer le nom et l’héritage de Victor, son arrière-grand-père, l’aïeul le plus célèbre de cette dynastie d’artistes qui s’étend maintenant sur 5 générations. Pourtant, le public connaît beaucoup moins sa carrière artistique et intellectuelle. Peintre, graveur, dessinateur, décorateur, illustrateur et écrivain, cet artiste aux multiples talents est plus connu aux États-Unis qu’en France !

Né à Paris le 19 novembre 1894, Jean Hugo est élevé entre Paris et Guernesey. Dès son plus jeune âge, il se passionne pour le dessin et la peinture. Après des études littéraires à la Sorbonne, il se retrouve mobilisé lors de la Première Guerre Mondiale : il exploite alors son coup de crayon et réalise de multiples dessins. Il y relate les tumultes de la guerre. L’après-guerre marque le début de sa carrière : introduit dans les milieux d’avant-garde, il est ami avec Cocteau, Poulenc et Picasso, travaille pour Radiguet, Paul Morand, Érik Satie ou encore Francis Jammes. Marié à Valentine Gross depuis 1919, il participe à la vie parisienne de ce qu’on appelle les « Années Folles ». Il crée alors ses premiers décors et costumes de théâtre. En 1929, à la mort de sa grand-mère, Jean Hugo hérite du Mas de Fourques à Lunel et décide alors de s’y établir : il y demeurera et y créera jusqu’à sa mort en 1984. En 1931, il choisit le baptême et se convertit au catholicisme. Séparé de Valentine, il épouse en 1949 Lauretta Hope-Nicholson qui lui donnera sept enfants.

Si la vie de Jean Hugo peut être résumée en quelques lignes, sa production est si dense, si variée que l’on n’envisage pas son incroyable talent. Peintre, enlumineur, écrivain, dessinateur, illustrateur, décorateur, l’artiste n’a cessé de créer et d’affirmer son style surtout en peinture. Des miniatures aux grands formats, Jean Hugo a voyagé à travers les disciplines artistiques : peinture, sculpture, gouache, dessin, gravure, illustration de livre, mobilier, décor et costume de théâtre ou de ballet, carton de vitraux, tapisserie, céramique…

Avec l’exposition Jean Hugo, le regard magique. Sa vie à Lunel de 1920 à 1984, le musée Médard célèbre le 40e anniversaire de la disparition de l’artiste (1894-1984). La volonté de ce parcours scénographique est d’explorer dans les plus intimes détails le cocon créatif de Jean Hugo à Lunel : le mas de Fourques, où il vécut plus de soixante ans (1920 – 1984). Grâce au travail de mémoire effectué par la famille, il est possible de faire découvrir toutes les richesses d’un lieu et d’un héritage puissant : l’atelier de l’artiste ; la passion pour la Camargue et ses traditions ; les sources d’inspiration locales et la marche comme instrument d’appropriation amoureuse de son environnement. Entre peintures, photographies, esquisses, objets et documents, se retrace toute l’originalité d’un parcours où la vie et l’art dialoguent sans cesse, dans la simplicité du quotidien.

Vernissage le 19 juin avec un spectacle
Le vernissage de l’exposition prévu le 19 juin à 19h30 au musée Médard sera également l’occasion d’en apprendre plus sur l’artiste. En effet, la Compagnie La Boîte à Malice emmènera le public « Sur les traces de Jean Hugo ». 4 acteurs se prêteront au jeu pour mettre en lumière tout l’art de Jean Hugo. Costumés, ces personnages déambuleront dans le musée pour amener le public à découvrir la vie du peintre, ses œuvres, ses références. 5 passages sont prévus à 17h30, 18h, 18h30, 19h et 20h30 pour une durée de 15 minutes (tout public ‐ gratuit – sans réservation – dans la limite des places disponibles).

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